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Test rapide de Coolify

Le déploiement d'un site internet ça n'a jamais été mon truc. J'ai toujours trouvé ça trop complexe. Alors je fais au plus simple, sans pour autant respecter toutes les bonnes pratiques.

J'ai essayé quelques outils, par exemple Dokku, mais ça ne m'a pas paru beaucoup plus simple...

Il y a quelque temps, j'ai découvert Coolify qui se présentait comme une alternative auto-hébergée à Heroku et Netlify. Cependant, puisque l'outil ne fonctionnait que pour Ubuntu et que mon serveur tournait sous Debian, je n'avais pas pu l'essayer.

Depuis quelque temps, l'outil semble fonctionner sous Debian, je l'ai alors installer pour tester ça.

Première étape : installer Coolify

Pour commencer, rien de plus simple :

wget -q https://get.coollabs.io/coolify/install.sh -O install.sh; sudo bash ./install.sh

Ensuite, il faut se rendre sur l'IP de son site internet, avec le port 3000, et se créer un compte administrateur sur l'interface web.

Deuxième étape : créer l'application

Via l'interface, il faut créer une application. Pour cela, il faut fournir le dépôt git où se trouve l'application. Ensuite, il faut configurer la façon dont doit tourner le site. Pour ma part, ce sont des sites statiques, donc j'ai pu de choses à me préoccuper, pas même de base de données.

J'ai alors créé l'application pour mon site principal yannicka.fr.

Troisième étape : configurer le reverse proxy

Avant ça, je faisais déjà tourner mon site dans un conteneur Docker. J'avais déjà ma configuration toute prête. J'ai juste eu à changer le port.

J'utilise Caddy comme serveur web et voici ma configuration actuelle :

yannicka.fr {
tls {
protocols tls1.3
}

encode gzip

header /assets/* Cache-Control max-age=5184000
header Content-Security-Policy "script-src 'self'"
header Strict-Transport-Security "max-age=31536000; includeSubDomains"
header X-Frame-Options "SAMEORIGIN"
header X-Content-Type-Options "nosniff"
header Referrer-Policy "no-referrer"
header -Server

reverse_proxy 127.0.0.1:9050
}

www.yannicka.fr {
redir https://yannicka.fr{uri} 301
}

Conclusion

J'ai fait quelques tests supplémentaires rapides, et je suis très satisfait du résultat. Par exemple, en quelques minutes, j'ai pu avoir ma propre instance d'Uptime Kuma.

À voir désormais comment ça se comporte avec les mises à jour ainsi qu'avec les bases de données.

Aussi, il faudra que je vois comment se comporte ce genre d'outils en cas d'erreurs, savoir si elles sont bien gérées et bien remontés.